À Saint-Léger suis réfuigié, J.C. Pirotte

Jean-Claude Pirotte, A Saint-Léger suis réfugié, 72 p., 11 euros.
 
un poème d’après-midi
dans une atmosphère immobile
on dirait presqu’un paradis
si le temps n’était pas mobile
 
et ne traversait le jardin
comme le merle à cet instant
dans une lumière d’étain
si le temps n’était pas le temps
 
et ne laissait l’après-midi
à la merci des contredits
si le jour n’était pas à jour
 
et pouvait faire demi-tour
si les busards et les autours
n’annonçaient pas la fin du jour